La campagne « vous puez » a organisé une manifestation dans la place de Riad el-Solh, qui a coïncidé avec la réunion de la commission en charge d’étudier les offres présentées suite à l’appel d’offre concernant les déchets solides, dans le bureau du Conseil de Développement et de la Reconstruction. Les activistes ont essayé d’enlever la bande de fer, quatre manifestants ont été arrêtés soupçonnés d’avoir nuire à la bande de fer. Les forces anti-émeutes ont fait usage d’une force excessive en frappant des dizaines, après que l’officier responsable n’a pas tenu sa promesse de libérer les détenus. D’autre part, l’annonce des résultats des appels d’offres pour la gestion des déchets a été reportée, et le ministre de l’environnement a expliqué, durant une conférence de presse, la différence entre un site d’enfouissement et une décharge, alors que les citoyens et les manifestants adhérent aujourd’hui au tri à la source et au recyclage, en dépassant les choix des décharges et des incinérateurs. Les forces de l’ordre, ainsi que celles anti-émeutes devraient faire face aux décharges sauvages causées par le ministre de l’Environnement Mohammad Machnouk. A noter que le nombre de ces dépotoirs est passé de 760 à des milliers de décharges d’ordures dans toutes les régions, en raison de son échec au cours d’un an et demi à procurer une alternative à la décharge de Naameh- Ain Drafil, et son échec depuis l’assumation de sa fonction ministérielle à trouver une solution durable pour le dossier des déchets ménagers, en portant toute son attention au projet de privatisation des déchets au Liban et en essayant de le diviser entre les partis politiques. Le pouvoir au Liban a démontré qu’il est écarté des préoccupations des gens, également loin des solutions concrètes à leurs problèmes. Un mois complet a passé et les déchets sont encore entassés dans les rues, sans formation d’une cellule de crise pour trouver des solutions sanitaires et d’urgence pour les déchets. Quelle honte, quelle honte