Le reporteur d’AL Mayadeen a pleuré, il a pleuré et nous a fait pleurer, en transférant les souffrances des réfugiés sur la frontière entre la Serbie et la Hongrie. Nous entendons aujourd’hui beaucoup des désignations pour l’immigration clandestine ou pour les réfugiés qui affluent vers l’Europe ou vers l’Occident en général, sur les réseaux sociaux et sur les chaînes satellitaires arabes et étrangères. Nous avons vu également la grande souffrance des migrants en marchant à des dizaines de kilomètres, outre l’exposition à l’humiliation menée par certains journalistes de la Hongrie, ainsi que par la police macédonienne et serbe. De plus, le naufrage des bateaux dans le large de la mer entre la Turquie et la Grèce, et tout le monde demande les causes de cette souffrance, et pourquoi on ne procure pas un moyen de transport admissible pour le transfert de ces réfugiés vers le pays d’asile, en facilitant cette opération comme il y a des pays qui souhaitent les accueillir et réduire leur souffrance. Je veux clarifier un événement présent dans la nature et qui est le résultat de l’environnement social, en relation avec les chaînes alimentaires et qui est appelé la prédation. Les organismes vivants ne vivent pas comme des individus isolés les uns des autres, mais chaque type d’individus se trouve au sein d’une organisation donnée, connue par le nom de «communauté». De même, la communauté ne vit pas isolée, mais il existe des relations établies entres plusieurs communautés. En effet, le rassemblement de différentes communautés forment une société. Ainsi, il y a la société végétale, la société animale et la société vitale qui comprend les deux à la fois. A noter que les communautés se trouvent en conflit constant dans la société, à travers les relations qui les lient: la concurrence, la cohabitation, le parasitisme, la prédation, et autres. Ce qui nous intéresse à ce niveau c’est le sujet de la prédation pour répondre à la question: pourquoi les réfugiés ne sont pas transférés d’une manière décente? La prédation: comme les autres relations entre les groupes, elle n’est qu’une forme de transmission d’énergie, elle représente une interaction directe et complexe entre deux types ou plus et à travers elle, un organisme vivant se nourrit d’un autre indépendamment de la taille. Pour expliquer cette relation, nous disons que plus la proportion du groupe prédateur augmente, la proportion de l’autre groupe (les victimes) diminue progressivement vers une phase dans laquelle la situation sera différente. En effet, le nombre des groupes de victimes augmente, suivi par une augmentation de la proportion du groupe de prédateur, et cette augmentation ou diminution contribue à un balancement dans le nombre des deux groupes. Au début de l’automne, les bourgeons s’ouvrent, les feuilles et les fruits apparaissent après de fortes pluies en hiver, donc l’être producteur apparaît dans la nature: les plantes. Les herbivores commencent à se nourrir de celles-ci comme les gazelles et autres. Mais en revanche, il existe un groupe des carnivores qui attend les herbivores pour qu’ils grandissent, comme les tigres, les lions et autres, parce qu’ils sont les rois de la forêt conformément à la loi de la jungle, mais les loups et les renards attendent la satiété des rois. Le cycle de la prédation possède ses souffrances, tel est le cas des immigrants ou des réfugiés (celui qui tombe sur la route ou meurt dans la mer…), victimes vulnérables, et celui qui résiste pour arriver enfin à un milieu sûr. Le prédateur joue un rôle environnemental important dans la vie des proies, ainsi, il est considéré comme un élément efficace dans la sélection naturelle du groupe, en débarrassant le troupeau des personnes vulnérables et en concentrant les bonnes qualités dans le troupeau pour accéder à l’individu capable de continuer à vivre. Pour ceci, il faut que le migrant souffre pour arriver au pays d’asile comme il est le fort à parcourir toutes les difficultés, à noter que les grands pays ont besoin des forces humaines puissantes qui ont résisté à ces difficultés, au cours de l’asile. Ces forces possèdent la forte volonté d’échapper, et il ne faut pas croire que les Etats procurent l’aide à elles pour des raisons humanitaires mais chaque Etat possède ses intérêts particuliers.

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


Consultants :
LIBAN : Dr. Zaynab Moukalled Noureddine, Dr Naji Kodeih
SYRIE : Joseph el Helou, Asaad el kheir, Mazen el Makdesi
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