Tout le monde utilise la toile informatique sans savoir les impacts de l’Internet sur l’environnement et que les technologies de l’information et de la communication produisent « plus de 830 millions de tonnes de CO2 chaque année » selon certaines recherches. D’où l’emploi du terme «pollution cachée».
En effet, malgré que l’industrie de la technologie et de l’information possède des avantages par rapport à la réduction des déplacements des personnes aux bibliothèques ainsi que l’utilisation des papiers par exemple, elle est responsable par ailleurs d’environ 2% des émissions de CO2, à cause de la consommation électrique des serveurs, comme ces derniers ont besoin d’une grande énergie pour leur fonctionnement et polluent autant que le trafic aérien mondial selon Global e-sustainability Initiative.
En outre, les serveurs nécessitent une climatisation continue (refroidissement) qui à son tour consomme de l’énergie alimentée par exemple par des centrales au charbon pour pouvoir stocker toutes les données.
A noter que la combustion du charbon dégage des gaz à effet de serre et contribue donc au réchauffement climatique. De plus, les quêtes sur les moteurs de recherche polluent l’environnement comme ces services en ligne recourent à des millions d’ordinateurs pour remplir cette tâche.
D’autre part, il ne faut jamais oublier les déchets électroniques qui en résultent nécessitant un traitement difficile.
Pour conclure, les industries « high-tech » concernées doivent prendre en considération ces défis en développant des technologies qui se basent sur les énergies renouvelables pour le fonctionnement des «data-centers». Quant aux internautes, ils doivent réduire ces impacts en compressant les documents et les images et en optimisant leurs recherches…